Créer des îlots de stabilité énergétique grâce au solaire + batteries,

1. Création de “poches d’autonomie énergétique”

• Les micro-grids solaires ou nano-grids permettent de contourner la faiblesse de la JIRAMA.

• Avec des batteries (LiFePO4, par ex.), on assure une continuité de service pour les machines agricoles et les infrastructures locales.

• Chaque îlot devient une “zone franche énergétique” à petite échelle, où l’activité économique peut croître.

2. Coopératives agricoles comme vecteurs de productivité

• Les coopératives locales peuvent mutualiser l’investissement (tracteurs électriques, pompes solaires, décortiqueuses, presses à huile).

• Le partage d’équipements évite l’éparpillement et augmente la rentabilité.

• Cela permet d’introduire de la mécanisation verte sans dépendre du diesel, donc avec un coût d’exploitation réduit.

3. Chaîne de valeur agroalimentaire sécurisée

• Dans ces zones, il devient possible de faire du stockage frigorifique solaire, indispensable pour les fruits, légumes, viande, poisson.

• Séchage solaire + emballage = produits exportables avec valeur ajoutée.

• La stabilité énergétique attire aussi des acteurs du secondaire léger (conditionnement, petites usines agro).

4. Effet structurant sur le territoire

• Chaque îlot énergétique devient un pôle d’attraction rural → emplois, services, stabilité sociale.

• Cela limite l’exode rural vers Antananarivo, en créant des opportunités économiques locales.

• On peut les relier en réseau maillé (archipel d’îlots énergétiques) au fur et à mesure.

5. Transition vers une industrialisation progressive

• Une fois les coopératives stabilisées, on peut élargir à des filières industrielles plus lourdes.

• Ces pôles ruraux peuvent aussi devenir des incubateurs pour tester la robotisation agricole, l’irrigation intelligente, ou des solutions numériques (Odoo, IA, traçabilité).

.

 .